Vaginoplastie &Labiaplastie France Esthetique opération Beauté Istanbul Turquie
Lorsque le vagin se relâche, la vie sexuelle peut se retrouver affectée. La vaginoplastie consiste à resserrer les muscles vaginaux.
Définition
La vaginoplastie, ou “lifting du vagin” consiste à resserrer les muscles vaginaux. Le relâchement des muscles peut entraîner une absence d’orgasme vaginal : les patientes se plaignent de ne “rien sentir”. La vaginoplastie peut se pratiquer via deux techniques : la chirurgie, qui est plus efficace, mais cela reste une opération lourde.
La seconde technique est la radiofréquence : cela consiste à diffuser de la chaleur via une sonde.
İndication
En général, la vaginoplastie est pratiquée en cas de béance vaginale. Ce symptôme peut survenir après plusieurs accouchements par voie basse, après des accouchements difficiles (bébé très gros) ou une épisiotomie mal refermée. Dans la majorité des cas, les muscles autour de l’ouverture du vagin, mais aussi le long de ses murs, se sont élargis et distendus pour permettre la sortie du bébé.
“Les premiers signes d’une béance vaginale sont les gaz vaginaux”
Chez beaucoup de femmes, ils ne retournent pas à leur forme originelle. ” Les premiers signes d’une béance vaginale sont les gaz vaginaux. Le vagin se remplit d’air, et quand la femme s’assoit, cela devient parfois très gênant au quotidien. Dans l’eau, il peut également y avoir un ‘effet canadair’ : l’eau rentre dans le vagin puis dégouline quand elle sort, ce qui peut créer un sentiment de honte “, Parfois, cette béance a un fort impact sur la vie sexuelle : la femme a l’impression de ne rien sentir. ” La patiente peut même avoir du mal à avoir des orgasmes, comme il y a moins de frottements contre la paroi vaginale ou le clitoris “,
Bien évidemment, avant d’opérer, le médecin se doit de vérifier si une telle opération est vraiment nécessaire.
En quoi consiste une vaginoplastie ?
Il existe deux moyens de pratiquer une vaginoplastie : de manière chirurgicale ou par radiothérapie.
Le traitement chirurgical s’appelle la colpopérinéorraphie postérieure : ” Cela consiste à disséquer le vagin du rectum, puis à resserrer le vagin et enfin à reconstruire un petit ligament situé entre la fourchette inférieure du vagin et l’anus, appelé le noyau fibreux central du périnée. L’avantage de la chirurgie est son efficacité plus durable et les résultats immédiats, mais les suites opératoires sont plus douloureuses et les risques plus importants.
La deuxième technique n’est pas chirurgicale, entraîne donc un risque bien moindre de complications : il s’agit de la radiofréquence. Cela consiste à stimuler.
Comment se passe l’opération ?
L’opération de vaginoplastie par chirurgie se passe en ambulatoire, sous anesthésie, mais il n’y a pas d’hospitalisation. La radiofréquence, elle, ne nécessite aucune hospitalisation, juste des séances chez le gynécologue spécialisé.
Une opération douloureuse ?
” Cela peut être douloureux avec la technique de chirurgie. En effet, on resserre les muscles et on sert très fort le vagin, donc oui cela peut être lourd pour la patiente “. Des calmants seront donc prescrits. L’inconvénient majeur de cette pratique est que cela implique des incisions et des points de suture, qui vont mettre 53 jours à partir en moyenne, ce qui l’empêche d’avoir des rapports pendant un mois et demi. La technique de radiofréquence, elle, est indolore, et les rapports peuvent reprendre au bout de 5 jours.
Suites de la vaginoplastie
” Après l’opération, on revoit la patiente une semaine après, pour vérifier que tout va bien. » Dans le cas de la chirurgie, la patiente doit bien suivre les recommandations en matière de soins locaux et de toilette intime. Si les relations sexuelles sont contre-indiquées pendant 4 à 6 semaines, la patiente peut reprendre son travail et ses activités 5 à 6 jours après l’intervention.
Complications et risques
Les risques liés à cette opération sont très rares. Si le chirurgien est agréé pour cette pratique, il ne devrait pas en avoir. Néanmoins, il arrive très rarement que cette opération engendre un hématome, une infection, des troubles de la cicatrisation, un accident thromboembolique (phlébite, embolie), ou encore une nécrose cutanée (les risques étant accrus si la patiente fume de manière importante).
Contre-indications
Les contre-indications sont celles classiques de la chirurgie : des antécédents de phlébite ou d’embolie pulmonaire, ou les patientes qui sont sous anticoagulant”,Il n’y a donc pas de contre-indication majeure
La chirurgie pour les lèvres de la vulve trop grandes
Avec la mode de l’épilation intégrale, les femmes veulent avoir des lèvres parfaites, avec des petites lèvres vaginales qui ne dépassent pas. La nymphoplastie ou labiaplastie consiste à réduire leur taille.
Définition
La nymphoplastie (aussi appelée labiaplastie ou labioplastie en référence au terme anglais labiaplasty) consiste à réduire la taille des petites lèvres du vagin, par souci esthétique ou fonctionnel. “C’est une opération qui a explosé aujourd’hui, avant on n’en faisait très peu. En effet, avant, la vulve était cachée par les poils, donc les petites lèvres ne se voyaient pas. Depuis l’explosion de l’épilation (on est passé du maillot simple au ticket de métro, et maintenant à la vulve complètement épilée) cette partie intime est dévoilée. Quand les petites lèvres sont trop longues, mal formées ou que l’une est plus grande que l’autre, cela gêne certaines femmes qui deviennent complexées. ” Ce n’est pas une maladie, mais une petite ingratitude de la nature. Les femmes, aujourd’hui, veulent que les petites lèvres restent dans la fente vulvaire et ne dépassent pas des grandes lèvres “.
De plus, des lèvres hypertrophiées (trop longues) peuvent se coincer dans les sous-vêtements. ” C’est véritablement une demande de la patiente, ce n’est jamais le mari qui la pousse à se faire opérer, c’est elle-même qui est gênée par ce problème. C’est à la fois une mode, et à la fois une nécessité : elle le fait pour elle-même, pour se sentir mieux “.
İndication
Parfois, plus qu’un problème esthétique, une taille importante des petites lèvres peut entraîner un problème fonctionnel : cela peut faire des bosses sous des pantalons serrés ou des petits plis en maillots de bain, ou encore devenir gênant en portant des strings. Cela peut même devenir handicapant : “À cause de la taille de leurs petites lèvres, ces patientes ne peuvent pas faire certains sports : équitation, aviron… Et parfois, au moment des rapports, les lèvres peuvent se retourner et être aspirées dans le vagin, ce qui est très douloureux”.
Environ 20% des femmes se font opérer pour des problèmes fonctionnels et non esthétiques.
En quoi consiste une labiaplastie ?
La labiaplastie consiste donc à réduire les petites lèvres qui seraient trop protubérantes, avec un protocole précis à respecter. ” Dans les petites lèvres, il y a deux zones : une zone muqueuse et une zone cutanée. La zone cutanée, on peut l’enlever, cela ne pose aucun problème pour les rapports. Mais il ne faut surtout pas toucher la zone muqueuse. On passe donc deux ou trois millimètres au-dessus de cette zone, appelée ligne de Hart “. L’intervention se faisait initialement au laser, mais il existe d’autres techniques. ” Il existe des pointes qui coupent de façon très précise sans brûler la peau et sans abîmer la lèvre restante “.
Comment se passe l’opération ?
Avant l’opération, le médecin rencontre la patiente pour lui expliquer le déroulement de l’intervention dans les détails, ainsi que les instructions avant, pendant et après l’opération. La patiente doit donc avoir toutes les clés en main et être parfaitement informée de ce qu’elle s’apprête à faire.
Le jour de l’opération, le médecin opère en bloc opératoire sous une rachianesthésie (seul le bas du corps est anesthésié, la patiente est encore consciente) ou l’anesthésie locale.
L’intervention dure en moyenne une heure, mais cela dépend aussi de l’importance de la nymphoplastie. La patiente peut ensuite sortir le soir même.
Une opération douloureuse ?
Ce n’est pas particulièrement douloureux, en général, on donne des médicaments du premier degré, comme le paracétamol, et souvent cela suffit.
Suites opératoires
“Il est très important de bien suivre les recommandations à la suite de l’intervention. En effet, le vagin est un endroit chaud et humide, donc les microbes peuvent rapidement se développer”.
Il y a donc des instructions précises aux patientes sur la manière de prendre soin des points :
“Il faut que ça soit très propre. Les patientes doivent donc se laver avec un savon moussant, rincer, et bien sécher en utilisant une compresse, associée à un produit comme le Cicalfate.”
Pour que les points tiennent, le plus important reste de bien sécher la zone et de l’envelopper dans une compresse stérile. Dans les jours qui suivent, le repos est de mise et le travail vivement déconseillé pendant quelques jours. Pendant trois à six semaines suivant l’opération (le temps d’une bonne cicatrisation), la pratique d’activités sportives, les rapports sexuels, le port de vêtements serrés et les bains sont contre-indiqués.